Il s'agit d'une technique marocaine, apparentée au stuc italien, qui est originaire de la région de Marrakech : la chaux particulière qu'on y trouve, est appliquée comme enduit, avant d'être serrée avec un galet, puis polie avec du savon noir. Ce revêtement à base de chaux ne s'applique pas seulement sur les murs à l'intérieur et à l'extérieur, on le trouve aussi sur les sols, les baignoires, les bacs à douche, les lavabos, dessus de table, les carreaux et poteries en terre cuite, et bien sûr dans les hammams.
Ces surfaces chatoyantes exercent un attrait auquel il est difficile de résister et qu'on a du mal à expliquer. Le travail à la pierre permet d'obtenir une surface qui semble douée de vie : elle brille naturellement, elle semble onduler, car elle n'est pas rectiligne. On obtient aussi des effets dans la couleur qui proviennent du geste de l'artisan : les endroits où l'enduit a été plus serré, prennent une teinte plus profonde. Le Tadelakt prend aussi des couleurs différentes en fonction de la lumière.